Cinquante Nuances de Grey – Bâillement. Été là. C’est fait.

La population féminine américaine est toujours à bout de souffle face à « Cinquante nuances de gris », la trilogie de romans la plus vendue détaillant une relation sexuelle S&M (sadomasochisme). Mais j’ai parcouru le livre simple avec un bâillement. Non pas parce que j’ai vécu une relation sexuelle aussi enchevêtrée et titillante dans la vraie vie, mais parce que, eh bien, tout le scénario était plutôt un manuel pour moi.

Oui, j’ai étudié ce genre de choses à l’école supérieure. Et c’était comme si je connaissais l’intrigue avant qu’elle ne se déroule, même si la fin ressemblait plus à Cendrillon qu’à Cruella de Vil.

Ensuite, le garçon attire la fille dans des relations sexuelles douloureuses et excitantes. Ils établissent des mots de code feu vert/feu rouge. Fille aime ça. La fille change de mauvais garçon. Il tombe amoureux. Ils vivent heureux pour toujours. Ennuyeuse! Et loin de la vérité.

Pour la femme américaine moyenne qui préfère le sexe à la vanille, l’excitation qui vient de la lecture de matériel sexuel explicite peut avoir été nouvelle et inédite. Et les détails sur les trucs et astuces du bondage ont peut-être été révélateurs.

Mais pour quiconque participe à un tel style de vie, c’était comme lire une version résumée qui manquait toutes les nuances émotionnelles qui se jouent entre un « haut » et un « bas ».

« Si vous rencontrez un petit ami qui aime un peu plus

qu’une gifle et chatouille, ne pense pas que tu peux le changer. »

Certaines personnes sont tout simplement câblées pour être dominantes (sexuellement et autrement), tandis que d’autres prennent plaisir à être sur le fond.

Soit dit en passant, mon groupe de lecture a été surpris lorsque j’ai posé la question « Dans une relation S&M, qui est servi ? C’est le fond, bien sûr. Le haut fait tout le travail, tandis que le bas est heureusement attaché et ne peut pas donner grand-chose tout en procurant beaucoup de plaisir.

Et quand je dis que c’est un style de vie, je le pense vraiment. Il est très courant que les hauts et les bas vivent ensemble de manière très compatible, l’un faisant tout le service à l’extérieur de la chambre et l’autre faisant tout le service à l’intérieur de la chambre.

Les mots de code feu vert/feu rouge sont une pratique de sécurité standard (ou devraient l’être !) afin que les mots «non» et «s’il vous plaît arrêtez» puissent être utilisés de manière créative dans les jeux de rôle fantasmés.

Si vous envisagez de faire une petite expérience dans le domaine du SM, juste pour pimenter votre vie sexuelle, il y a quelques règles de sécurité que vous devez apprendre :

1. Les attaches des membres doivent être suffisamment lâches pour ne pas couper la tension artérielle.
2. Les voies respiratoires doivent être maintenues non construites à tout moment.
3. Les nœuds doivent être des nœuds « cassants » en cas d’urgence. (Les techniques de nouage sont disponibles sur YouTube.)
4. Ne laissez jamais une personne en esclavage sans surveillance, même pendant quelques secondes.
5. Respectez toujours les mots de code pour arrêter lorsqu’on vous le demande.

Enfin, contrairement à Christian Grey dans « Cinquante nuances de Grey », si vous rencontrez un petit ami qui aime un peu plus qu’une gifle et un chatouillement, ne pensez pas que vous pouvez le changer. C’est là que le livre est devenu un sérieux fantasme.